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Paris-Moscou

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« Une fabuleuse courte histoire ! Au cours de ce voyage dans le temps, le Trio Goldberg montre que la musique de chambre pour des instruments homogènes faite avec de l’esprit peut devenir une aventure exquise. La sélection de ce répertoire et son agencement astucieux nous apportent de nouveaux angles d'écoute »

- Hifi&Records! Nummer 4, HERBST 2020.

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DIAPASON/Octobre 2020 

 

 

Paris-Moscou certes, mais en passant par l'Autriche, la Bohême, la Hongrie et la Roumanie. Le périple a pour point de départ la Russie de 1913, en sublimant le trio inachevé de Taneïev. Les Goldberg offrent une lecture dont la nervosité et l'angoisse rentrée sont au service de la lisibilité et de la cohésion, pince-sans-rire dans les variations les plus allêgres du deuxième volet. La formation cisèle aussi Haydn avec une remarquable précision. Elle soigne des accents moins innocents qu'il y parait dans l'idyllique premier mouvement de l'Opus 53 n° 1, perturbé par des tensions harmoniques savamment calibrées dans les passages en mineur. Le Presto prend ensuite la poudre d'escampette avec une irrésistible vivacité d'esprit. Leur sens de l'écoute garantît l'équilibre idéal dans un mouvement de Schubert finement nervuré.

Les Goldberg ont beau s'amuser du dynamisme pétulant du Trio (1933) de Jean Françaix, ils n'oublient pas de souligner les soupirs songeurs de l'Andante, ici particuliërement flâneur. Pas le temps de rêver, en revanche, dans l'Intermezzo (1905) de Kodaly. Malgré un tempo allant, l'inspiration mélodique de la ballade coule de source autour d'une section centrale moins insouciante. Autre ambiance chez Krasa, dont les âpres accents de la Tanz (1943) composée dans le ghetto de Terezin laissent entrevoir la barbarie. L'espièglerie débonnaire mise à l'Aubade (1899) d'Enesco pose une

condusion solaire. Travail d'orfèvres. Nicolas Derny

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De L'Ombre à La Lumière:

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"Les trois de Goldberg se mettent en quatre pour nous étonner et nous toucher... et ils y arrivent!

Nice Matin

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"Grandios und glasklar...

Journal Frankfurt

 

DIAPASON/Mars 2019 

 

 

A y regarder de plus près, le répertoire du trio à cordes est moins limité qu'on pourrait le croire. Il s'est en tout cas significativement enrichi au xxe siècle, comme en témoigne ce programme partagé entre trois pages méconnues et la célèbre Sérénade de Dohnanyi. Symbole parmi d'autres, les interprètes ont placé en tête le trio de Gideon Klein, assassiné à Auschwitz en 1944 à l'âge de vingt-six ans. Composé durant son long internement au camp de Theresienstadt - aux côtés de Pavel Haas, Viktor Ullmann ou Karel Ancerl - et achevé seulement quelques jours avant sa mort, l'œuvre évoque inexorablement le désespoir de ce jeune juif tchèque. On percoit, à travers ses harmonies rugueuses, sa texture étouffante et les rythmes obstinés de l'Allegro, l'influence de Janacek, mais aussi celle de Schönberg. Les variations sur un chant populaire morave (deuxième mouvement) expriment les mouvements d'une d'âme en révolte, avant que la mélodie grinçante et froidement mécanique du finale ne transcrive l'inexorable perte de tout espoir.  Le Trio Goldberg, formé de trois membres de l'Orchestre philharmonique de Monte Carlo, en livre avec conviction l'atmosphère tour à tout oppressante et déchirante.

Presque aussi sombre, le trio de Weinberg (1950) traduit aussi à sa manière l'art de survivre grâce à la musique. Victime de la férocité de l'antisémitisme stalinien, le compositeur fut emprisonné, et c'est de cette période cauchemardesque que date son Opus 48. Dans un langage ironique, sarcatique ou désolé souvent, très proche de celui de Chostakovitch avec lequel il fut lié par une longue amitié, l'œuvre connaît ici une interprétation sensible et inspirée, exellente alternative à la version de Gideon Kremer (ECM, 2013)

Le trio de Jean Cras (1926) évolue dans une atmosphère infiniment plus joyeuse. Harmoniquement marqué par Debussy, il se montre souvent déconcertant par ses audaces comme par la multiplicité de ses influences, orientales dans le mouvement lent ou celte dans le finale. Son vigoureux scherzo ponctué de pizzicatos s'avère particulièrement original.

On ne présente plus la Sérénade de Dohnanyi, chef-d'ouvre de 1902, à la fois d'une grande exigence instrumentale et d'une stupéfiante richesse mélodique. Sans atteindre la prodigieuse perfection plastique des deux versions de référence signées Heifetz/Primrose/Feuermann (RCA 1941) puis Perlman/Zukerman/Harrell (Columbia 1978), les interprètes en habitent avec talent, goût et virtuosité les cinq mouvements. Un disque courageux et captivant.

Jean-Michel Molkhou,

FONO FORUM MARS 2019:

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L’exceptionnel Trio Goldberg, avec des musiciens tout simplement impressionnants de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, a élevé la formation « trio » au même rang que celle de « quatuor à cordes » avec cet enregistrement: grâce à une impulsion artistique, une intensité de jeu et d’interprétation encore plus grandes, à une structuration claire et à la transparence de leur conception. Paradoxalement, les musiciens parviennent à obtenir une qualité sonore à la fois supérieure et plus différenciée, grâce à la réduction du son et à la performance intensément fulminante, par rapport au quatuor. Bien entendu, cette impression est renforcée par la sélection exemplaire d’œuvres, qui sont toutes des chefs-d’œuvre plutôt négligés et, enfin, bien interprétés.

 

Il convient de noter, par exemple, l’élan musical incontestable sans obstination bornée dans le trio de Gideon Klein, la virtuosité sans effort dans la divertissante « Sérénade » de Ernst von Dohnányi, le ton mélancolique du trio de Weinberg qui rappelle de toute évidence Chostakovitch, et le vaste trio aux couleurs et sonorités impressionnistes de Jean Cras, compositeur qui commence enfin à trouver l'attention qu'il mérite grâce aux enregistrements.

 

La fougue, avec laquelle le Trio Goldberg interprète ces œuvres très différentes, présente de manière impressionnante tous les traits individuels de ces œuvres, mais en même temps, le caractère indéniable du son de l'ensemble est toujours perceptible. Ce caractère émanant des artistes virtuoses, reste toujours intimement lié et au service de la musique de chambre. En bref: c'est fabuleux.

 

Giselher Schubert

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